samedi 24 juin 2017
jeudi 1 juin 2017
20170531 - 3 extraits de Depeche Mode au Stade Pierre-Mauroy - France 3 Hauts-de-France
VIDEO. 3 extraits de Depeche Mode au Stade Pierre-Mauroy - France 3 Hauts-de-France
Découvrez trois extraits du concert de Depeche Mode au Stade Pierre Mauroy, filmés par France 3 Nord Pas-de-Calais ce lundi soir + en bonus, 8 vidéos des tubes de la soirée filmés pa
Découvrez trois extraits du concert de Depeche Mode au Stade Pierre Mauroy, filmés par France 3 Nord Pas-de-Calais ce lundi soir + en bonus, 8 vidéos des tubes de la soirée filmés pa
Cette fois, c'est la bonne ! Après un concert annulé en 2013 pour cause d'absence de chauffage, Depeche Mode a bien joué ce lundi soir au Stade Pierre Mauroy. Le groupe anglais a même pu profiter de la chaleur orageuse du mois de mai à Lille. 25 000 fansdans l'Arena, pour assister à un show millimétré...
"Good evening Lille !", ont entamé les musiciens vers 21h, devant une salle comble et enflammée. Après une intro en hommage aux Beatles(Revolution) et en référence au titre de leur dernier single (Where's the revolution), Martin Gore, Dave Gahan et Andy Fletcher ont alterné extraits de leur nouvel album (Going backwards, So much love, Poison...) et vieux tubes indémodables (In your room, A question of lust, Enjoy the silence, Never let me down again, Everything counts, Stripped).
Surprise pour les fans : une reprise de David Bowie (Heroes) en rappel. Le groupe aux 100 millions d'albums vendus est actuellement au début d'une tournée mondiale baptisée "Global Spirit tour".
Source : VIDEO. 3 extraits de Depeche Mode au Stade Pierre-Mauroy - France 3 Hauts-de-France
mercredi 31 mai 2017
20170531 - Depeche Mode enflamme le stade Pierre Mauroy de Lille
VIDEOS. Depeche Mode enflamme le stade Pierre Mauroy de Lille
Source : VIDEOS. Depeche Mode enflamme le stade Pierre Mauroy de Lille
Suivant de près la sortie de l'album "Spirit", le groupe britannique Depeche Mode poursuit sa tournée monumentale en Europe. Dans une ambiance surchauffée, le "Global Spirit Tour" a ravi plus de 25 000 fans au stade Pierre Mauroy de Lille. France 3 Lille y était et nous livre quelques bonus.
Depeche Mode et son "Global Spirit Tour" est en concert dans les plus grandes salles françaises. Sur scène, Martin Gore, Andy Fletcher et le charismatique chanteur Dave Gahan prennent visiblement du plaisir et offrent un show grandiose à leur public. Une tournée mondiale qui passera au Stade de France le 1er juillet 2017.
Reportage : L. Levy / S. Gurak / R. Gauvin / A. Da Fonseca
Reportage : L. Levy / S. Gurak / R. Gauvin / A. Da Fonseca
Les trois membres fondateurs de Depeche Mode ont joué, après les titres de "Spirit", leurs grands classiques pour conclure en apothéose avec "Personal Jesus".
Trente-six ans de carrière depuis leur premier tube, des dizaines de millions d’albums vendus, Depeche Mode est toujours au rendez-vous pour ses fans. Aucune scène ne résiste au trio britannique électro-pop. Généreux et puissants ils lancent leur "So Much Love" efficace.
Loin du silence et de l'isolement, le public s'est aussi délecté du tube sorti en 1990 "Enjoy the silence".
Depeche Mode n'a jamais laissé tomber ses fans et inversement comme le prouve cet extrait de "Never Let me down again".
Chaque concert du "Global Spirit Tour" est un moment de joie intense partagé entre les trois musiciens et leur public fidèle. Modeste et pudique, Dave Gahan dit simplement "J'ai eu la chance de rencontrer ce groupe et de faire partie de cette histoire, et puis voilà...".
lundi 15 mai 2017
20170515 - Les Inrocks - Nommé CM de Depeche Mode, Tony Hawk joue le fanboy avec Trent Reznor
Les Inrocks - Nommé CM de Depeche Mode, Tony Hawk joue le fanboy avec Trent Reznor
Depeche Mode laisse ses fans gérer sa page Facebook pendant un an. Le 10 mai dernier, le skateur pro américain était derrière leur compte officiel et a partagé un message fort de Trent Reznor au sujet du groupe anglais.En pleine tournée pour leur nouvel album Spirit, sorti en mars dernier, les membres de Depeche Mode souhaitent se rapprocher de leur communauté et pas seulement grâce aux concerts. Il y deux mois, le groupe a lancé un concours pour permettre à un fan par jour de gérer leur page Facebook. Pendant un an, une personne différente aura le droit de publier au nom de Depeche Mode sur le fameux réseau social, rapporte le magazine SPIN.
Mais mercredi 10 mai, ce n’est pas un anonyme qui a eu la chance d’investir la page officielle de Depeche Mode, mais un champion de skate de renommée internationale : Tony Hawk.
Le sportif professionnel a profité de son nouveau statut de community manager temporaire pour partager un mail que lui a envoyé Trent Reznor, leader de Nine Inch Nails (NIN), au sujet du trio britannique. Dans son post, il avoue que l’album de NIN, Pretty Hate Machine (1989) a changé sa vie avant d’expliquer : “Quand on m’a demandé de gérer la page de Depeche Mode, j’espérais que Trent pourrait contribuer.” Il poursuit :Hi, I’m Tony Hawk, Pro Skater (but please don’t call me THPS haha). I’ve been a fan of Depeche Mode since hearing “Just…
Posted by Depeche Mode on Wednesday, May 10, 2017
Sans DM (Depeche Mode) et NIN, je serais perdue dans l’océan de l’ignorance à confondre electronia et musique industrielle, pendant mes années de formation. Tous deux ont continué à livrer quelques unes des meilleurs chansons de notre génération.Une correspondance émouvante entre le skateur et le leader de Nine Inch Nails, Trent Reznor.
Dans cette correspondance, Tony Hawk révèle que Trent Reznor et lui-même affectionnent tout particulièrement Black Celebration, le cinquième disque de Depeche Mode. Le fondateur de Nine Inch Nails raconte comment sa vie a changé, l’été 1986, alors qu’il venait d’abandonner l’université et vivait à Cleveland “essayant de se faire ne place sur la scène locale.” Il se souvent d’une soirée qui l’a énormément marqué lors d’un concert de Depeche Mode à l’amphithéâtre du centre musical de Blossom, pendant le Black Celebration Tour. “J’ai pensé à cette nuit encore de nombreuses années plus tard,” confie-t-il. Ce show l’a grandement inspiré pour écrire un de ses albums les plus importants de sa carrière : Pretty Hate Machine, celui que préfère Tony Hawk.
C’était la nuit d’été parfaite, et j’étais pile à l’endroit où je sentais que je devais être. La musique, l’énergie, le public, la connexion…. C’était spirituel et franchement magique. J’ai quitté le concert reconnaissant, humble, plein d’énergie, concentré et émerveillé par la force de la musique. Et j’ai commencé à écrire ce qui pourrait devenir Pretty Hate Machine.Dans la foulée, le skateur professionnel a publié une vidéo de ses performances avec en fond sonore, le titre Never Let Me Down Again extrait de Music for the Masses, album paru en 1987, malheureusement illisible sur l’internet français. Tony Hawk a également partagé un commentaire de la chanteuse Amanda Palmer sur Depeche Mode et leur influence sur sa musique, à regarder juste ici.Pretty Hate Machine changed my life. I knew immediately that NIN would play a pivotal role in the soundtrack of my life….
Posted by Depeche Mode on Wednesday, May 10, 2017
Comme quoi, même les célébrités sont des groupies invétérées.
Avis Pimpf : Je connais Tony Hawk que de nom mais Depeche Mode et Trent Reznor / Nine Inch Nails ,( je n'oublie pas Alan Wilder / Recoil) font partie de mes artistes favoris. De savoir que Trent revendique ainsi ouvertement que DM fait partie de ses inspirations c'est top pour moi il y a une certaine logique en somme :)
dimanche 7 mai 2017
20170507 - Hier soir à Stockholm… Depeche Mode
Hier soir à Stockholm… Depeche Mode
Hier soir à Stockholm… Depeche Mode
Paris Match||Mis à jour le
Le groupe de Dave Gahan et Martin L. Gore donnait le coup d’envoi de son «Global Spirit tour» dans la capitale suédoise. Nous y étions.Il y a quatre ans, c’est en France que Depeche Mode avait décidé de lancer sa tournée mondiale. Cette fois, Dave Gahan, Martin L. Gore et Fletch ont pris leur quartier à Stockholm au sein de l’immense Friends Arena, un stade de foot couvert, pouvant accueillir près de 50 000 personnes. A 21h précises, les lumières s’éteignent pour laisser place à une vidéo projetée sur l’écran de fond de scène reprenant la pochette de «Spirit» dernier album en date du trio. Martin L. Gore lance les premières notes de «Going Backwards» dans une pénombre volontaire, avant que la foule ne découvre Dave Gahan perché au-dessus des musiciens.
Démarrage en douceur donc, avec un son métallique qui manque clairement de puissance. Gahan rejoint ses complices sur le devant de la scène, tombe sa veste pailletée, avant d’attaquer «So much love» qui souffre pareillement d’un manque cruel de dynamique. Les visuels et les vidéos tout en noir et blanc ne font qu’accentuer cette froideur, prolongée avec la chanson «Barrel of a gun» - pas franchement évidente pour faire chavirer les foules.
Sentant cette moiteur dans la salle, Gahan se démultiplie pour embarquer le public avec lui : alternant pas de danses sexy et combats avec son pied de micro, il se déhanche d’un bout à l’autre du stade pour mieux partir au combat. Armé de sa guitare en forme d’étoile, Martin. L. Gore n’a pourtant pas l’air de paniquer. Car dès la quatrième chanson, la situation s’améliore grandement. Les écrans adoptent la couleur permettant de mieux voir ce qu'il se passe sur scène. «In your room» sera le premier grand moment de la soirée. Conçu comme une montée en puissance, le titre permet de renouer avec l’immense Depeche Mode des années 90, ce groupe fracturé, tout en excès, créant une relation quasi-mystique avec son public.
L’impression de puissance sera accentuée avec le titre suivant «Word in my eyes» qui permet enfin à la foule de rugir. Pour «Cover Me» Dave Gahan utilise l’immense avancée qui fend la foule afin de mieux faire participer les Suédois. Mais la claque qui arrive va définitivement faire basculer le show. Gahan sort de scène laissant la place de chanteur à son complice le temps de deux morceaux. Ce sera d’abord «Home», tiré du crépusculaire «Ultra» puis «A question of lust» chanté à l’unisson avec les spectateurs, dans une version piano / voix.
Une version extatique de "Enjoy the Silence"
Après ce climax, Depeche Mode revient à «Spirit», histoire de faire redescendre un peu l’ambiance. Le contraste entre titres récents peu joués encore et hymnes des années 80 / 90 est saisissant. La foule ne réagit que sur les antiquités et se montre plutôt de marbre sur les nouveautés. Est-ce là une manière de transformer Depeche Mode en dinosaure de la pop ? L’autoroute à tubes qui démarre va encore plus accentuer ce sentiment.
Durant les dernières 45 minutes, Depeche Mode aligne une série de hits qui vont faire danser le stade dans une ambiance digne d’une finale de coupe de monde. Plus besoin d’artifice, de vidéos ou d’écrans géants. Les 50 000 spectateurs rugissent sur «Everything Counts», enchaîné avec le trop rare «Stripped». Deux coups de massue ensuite : une version extatique de «Enjoy the Silence» et un «Never let me down again» rugissant. Nostalgie, quand tu nous tiens… Le groupe sort de scène au bout d’une heure et demie de concert. Pour revenir avec un long rappel unique.
Il y aura notamment la ballade «Somebody», madeleine des années 80, chanté par un Martin L. Gore ému. Puis une reprise un peu convenue du «Heroes» de David Bowie. Avant de conclure les débats sur «Personal Jesus», plus pertinent que jamais en cette époque trouble. En deux heures, Depeche Mode a donc fait souffler un grand froid sur Stockholm avant de mettre la machine en marche et de se muer en véritable groupe de stade, prêt à réchauffer la planète pop. Si scéniquement le show semble plus taillé pour les salles comme Bercy, le répertoire, lui, est clairement destiné aux foules. «Music for the masses» était le titre d’un album de 1987. Trente ans plus tard, Depeche Mode y est plus que jamais parvenu.
En concert en France le 12 mai à Nice (stade Charles Ehrmann), le 29 à Lille (stade Mauroy) et le 1er juillet à Paris (Stade de France)
Set list du 5 mai, Stockholm, Friends Arena
1/ Going backwards
2/ So much love
3/ Barrel of a gun
4/ A pain that I’m used to
5/ Corrupt
6/ In your room
7/ World in my eyes
8/ Cover me
9/ Home
10/ A question of lust
11/ Poison heart
12/ Where’s the revolution
13/ Wrong
14/ Everything Counts
15/ Stripped
16/ Enjoy the silence
17/ Never let me down again
18/ Somebody
19/ Walking in my shoes
20/ Heroes
21/ I feel you
22/ Personal Jesus
Source : Hier soir à Stockholm… Depeche Mode
mercredi 3 mai 2017
20170503 - Musique Depeche Mode s'engage contre la haine - Vsd
Musique Depeche Mode s'engage contre la haine - Vsd
Revenu de l'enfer, le trio sort un album quasi engagé avant de triompher dans des stades à leur démesure.
Au début des années quatre-vingt, ils n’étaient sans doute pas nombreux à prédire un tel avenir à Depeche Mode, un groupe anglais né avec la mode de la pop synthétique et porté par quelques hits particulièrement bien troussés pour se déhancher : Just Can’t Get Enough, Master And Servant… Ils ont vendu 100 millions d’albums et leur venue en ville met désormais en ébullition l’un des plus vastes palaces parisiens, le Peninsula. Un étage leur est même réservé, où, après avoir montré plusieurs fois patte blanche, on peut s’entretenir avec l’un des musiciens. Il est vrai que les trois dates françaises de l’été s’annoncent comme événementielles et que le nouvel album, « Spirit », flirte avec une thématique bien à propos en cette époque di fficile : notre destinée.C’est avec le charismatique Martin Gore, guitariste et principal artisan des chansons de Depeche Mode, que nous nous entretenons. « J’ai écrit Where’s The Revolution avant l’élection de Donald Trump et le Brexit, deux choses que je n’aurais jamais imaginées, même s’il existait de nombreux signes avant-coureurs. Ces deux événements récents m’ont déconcerté, mais je pourrais aussi évoquer la crise en Syrie ou ce Moyen- Orient qui ne cesse de s’e ffondrer. People Are People était aussi politique, je m’interrogeais sur ce qui pouvait bien nourrir la haine entre des peuples. Dans New Dress, je m’inquiétais sur l’importance démesurée de la mort d’une princesse qui obscurcissait tout le reste. La frustration et la colère que des gens peuvent avoir vont souvent dans une mauvaise direction, le populisme excessif est dangereux. Le système doit changer, oui, mais cela doit-il passer par des émeutes dans la rue ? Non. Ce serait criminel pour un groupe comme nous d’ignorer tout cela. »Depeche Mode n’a jamais voulu faire carrière, Dave et Martin ont d’ailleurs passé des années dans le brouillard, opiacé pour le premier, éthylique pour le second. Mais s’ils sont devenus l’un des groupes les plus importants du monde, c’est grâce à la qualité de leurs propositions, et aussi peut-être de cette évidence : les chansons qui comptent ne peuvent ignorer leur époque. Elles en témoignent.En concert le 12 mai à Nice (06), le 29 à Villeneuve-d'Ascq (59) et le 1er juillet au Stade de France à Saint-Denis (93).Par Christian Eudeline
mardi 21 mars 2017
20170321 - News / Depeche Mode. Dave Gahan garde ses démons à distance
Depeche Mode. Dave Gahan garde ses démons à distance
Paris Match|
Depeche Mode, les fondateurs de l'électro-pop reviennent avec «Spirit», créé dans la rivalité toujours forte entre le compositeur Martin Gore et le chanteur Dave Gahan. Rencontre avec ce dernier.Pour son 14e album studio, Depeche Mode a confié la production au Britannique James Ford,connu pour son travail auprès des Arctic Monkeys. Enregistré entre la Californie et New York, où vivent respectivement Martin Gore et Dave Gahan, «Spirit» s'inscrit parfaitement dans la trajectoire sonore et émotionnelle du groupe. Album sombre, inquiet et menaçant, il met en avant des rythmiques lourdes, des beats techno house posés sur des nappes synthétiques très kraftwerkiennes. Tous les textes sont dominés par une inquiétude politique palpable et l'album se termine par «We're fucked», lancé par Martin Gore, qui résume bien la situation.
Lire aussi : Martin Gore : "Depeche Mode sera encore là dans vingt ans!"
Paris Match. Comment s'est passé l'enregistrement?
Dave Gahan.Quand je prépare un nouvel album, je suis assez anxieux, j'y pense constamment. J'ai tout le temps des idées de mélodies ou de textes. Puis je les soumets à ceux avec lesquels je collabore. C'est pour cela que j'aime travailler avec mon autre groupe, les Soulsavers. Nous sommes sur la même longueur d'onde et c'est moi le patron.
Ce qui n'est pas le cas chez Depeche Mode. Comment gérez-vous les problèmes d'ego entre vous et Martin Gore?
Je suis d'abord allé chez Martin. Il a aimé ce qu'il a entendu, et il a ensuite emporté mes compositions pour choisir les morceaux que nous allions enregistrer. Mais c'est vrai qu'il existe toujours une rivalité entre nous. Après notre première séance à Santa Barbara, j'ai réalisé que c'était très important à ses yeux que la plupart des chansons viennent de lui. Le travail de Martin et ses idées forment une grande partie de l'ADN de Depeche Mode. Il a clairement exprimé que c'était son domaine de prédilection, même s'il était heureux de travailler sur mes compositions. Au final, sur douze titres, quatre sont de moi. Les disputes et les frustrations font partie du processus de création ; elles sont inévitables, surtout pour un groupe comme le nôtre qui existe depuis trente-cinq ans. Ce sont les changements et les bagarres d'ego qui nous ont empêchés de tomber dans une routine créatrice. Et c'est ce qui rend Depeche Mode encore intéressant à écouter, me semble-t-il...
Vous fréquentez-vous en dehors du groupe?
Non. A nos débuts, nous étions tout le temps ensemble, en tournée comme en studio. Aujourd'hui, quand Martin vient à New York ou quand je vais en Californie, nous prenons un café, mais c'est tout. Nous communiquons principalement par e-mail.
"Ce sont les changements et les bagarres d'ego qui nous ont empêchés de tomber dans une routine créatrice"
Composez-vous différemment selon que ce soit pour Depeche Mode ou pour vos projets en solo?
Autrefois, j'écrivais et je composais mes chansons en fonction de ce que je pensais que Martin voulait pour le groupe. Je ne le fais plus, je compose sans chercher à me formater.
Qu'avez-vous pensé du festival Desert Trip qui a réuni les Rolling Stones, les Who, Neil Young, Bob Dylan, Paul McCartney et Roger Waters?
J'ai demandé à notre manager si nous devions envisager de nous y produire. 'Vous ne serez pas éligibles avant dix ans', m'a-t-il répondu. Dix ans, c'est long. Pour être honnête, je ne sais pas combien de temps je pourrai continuer à faire tout ça... Je me suis toujours posé la question et, d'année en année, celle-ci devient plus pressante. Pourtant, dès que je suis sur scène, toutes ces inquiétudes s'envolent. L'adrénaline, l'excitation prennent le relais. Mais le lendemain matin, quand je me réveille, je me demande: 'Mon Dieu qu'est-ce que j'ai fait hier soir, pourquoi ai-je mal partout?'
Les démons, drogues, alcool, qui ont failli plusieurs fois vous tuer sont-ils toujours là?
Je sais les garder à distance, je peux choisir d'y aller ou pas. Mais ils rôdent toujours... Je suis conscient de cette partie très sombre de moi-même. Je peux y faire un tour de temps en temps, mais je n'y reste pas très longtemps.
«Spirit» (Sony Music), sortie le 17 mars. En concert le 12 mai à Nice (stade Charles-Ehrmann), le 29 à Lille (stade Pierre- Mauroy) et le 1er juillet à Paris (Stade de France).
20170321 - News / Depeche Mode : 3 bonnes raisons d'écouter "Spirit"
Depeche Mode : 3 bonnes raisons d'écouter "Spirit"
Sébastien Jenvrin, publié le 21 marsQuatre ans après "Delta Machine", les Britanniques reviennent avec "Spirit", un quatorzième album en phase avec cette époque désenchantée. Un disque sombre et cohérent de bout en bout.
Parce qu'il appelle à se soulever
Le 3 février dernier, Depeche Mode sonnait l'heure de son retour avec le single Where's the Revolution. Un titre engagé qui appelle le peuple à se réveiller et fait aussi bien écho à l'élection de Donald Trump qu'aux anciennes postures anticapitalistes du groupe dans l'Angleterre thatchérienne. Alarmiste, le groupe met en garde contre le dangereux "retour en arrière" que connaît notre époque sur Going Backwards.
Pour l'ambiance sombre et poisseuse
Ancienne gloire de la new-wave, Depeche Mode a su au fil des années durcir le ton avec des sonorités plus rock et industrielles, avec des tubes comme Personal Jesus ou Enjoy the Silence. Sommet de noirceur, "Spirit" confirme cette évolution avec des morceaux à l'ambiance fin de siècle, comme l'élégiaque The Worst Crime, la ballade Cover Me ou la messe gothique Eternal. Ne cherchez pas de tubes radiophoniques dans "Spirit", il n'y en a guère. En lieu et place, vous trouverez des morceaux d'une intense noirceur, à l'ambiance poisseuse.
Parce qu'il démontre une volonté de se renouveler
Pour mettre en son leurs nouvelles compositions, Dave Gahan et Martin Gore ont fait appel au producteur James Ford, connu pour son travail pour des groupes anglais comme Arctic Monkeys, Klaxons ou encore Foals. Une nouvelle collaboration - après trois albums produits par Ben Hillier - qui a permis aux Britanniques de sortir de leur zone de confort. D'où un disque très différents de ses prédécesseurs, avec des sonorités plus organiques et une atmosphère de live inédite, qui offre une belle cohérence à "Spirit".
lundi 20 mars 2017
20170320 - Depeche Mode denounce 'c**t' who called them 'the official band of the alt-right' - NME
Depeche Mode denounce 'c**t' who called them 'the official band of the alt-right' - NME
Depeche Mode have hit out at Richard Spencer, the white supremacist known for getting punched on camera who recently described the group as “the official band of the alt-right”.
Spencer, who is President of the white nationalist think tank National Policy Institute, made the comments at the Conservative Political Action Conference (CPAC) during February.
Initially dismissing the claim, Depeche Mode frontman Dave Gahan has now described Spencer as a “c**t” in a new interview. He told Billboard: “This guy gets way too much publicity already. What’s dangerous about someone like Richard Spencer is, first of all, he’s a c**t – and he’s a very educated c**t, and that’s the scariest kind of all.”
Gahan added: “I think it was one of those things he threw out there for whatever. But he’s not that type of guy – not like the other guy, the Milo [Yiannopoulos], an attention seeker, a bit crazy obviously. I saw [Milo] on Bill Maher and I was just like, ‘Wow, he really is a nut job.’ Those people to me aren’t so dangerous, but this guy’s [Spencer] got some weight behind him. I don’t like that… I haven’t had as many phone calls or texts from people over something like that – friends here and in the city, and other artists who were kind of shocked and like, ‘What’s this?'”
Gahan also explained how his band’s music has been mistaking for containing right-wing references or allusions: “I think over the years there’s been a number of times when things of ours have been misinterpreted – either our imagery, or something where people are not quite reading between the lines. If anything, there’s a way more sort of socialist – working class, if you like – industrial-sounding aesthetic to what we do. That’s where we come from. We come from the council estates of Essex, which is a really shitty place, just 30 minutes east of London, where they stuck everybody when London was getting too overpopulated in the late ’60s. So I don’t quite get what he was [saying].”
Speaking in another interview with the New York Post, Gahan said of Spencer: “I saw the video of him getting punched [during the Trump protests]; he deserved it.”
Depeche Mode’s upcoming album ‘Spirit’ will be released on Friday (March 17). It was produced by Simian Mobile Disco’s James Ford.
20170320 - Depeche Mode Singer Dave Gahan on the Band's World-Weary, Pissed-Off New Album 'Spirit' | Billboard
Depeche Mode Singer Dave Gahan on the Band's World-Weary, Pissed-Off New Album 'Spirit' | Billboard
Over their nearly four decades together as a band, British synth-rock icons Depeche Mode have released 13 albums, topped the charts on both sides of the Atlantic, toured the world countless times, and garnered enough acclaim and influence to be nominated for the Rock and Roll Hall of Fame. But with all they've accomplished, it's still safe to say they've never done anything quite like Spiritbefore.
The band's 14th album, due out this Friday (Mar. 17th) on Columbia Records, sees them bracing the current political landscape in an unprecedentedly direct manner. Lead single "Where's the Revolution?" calls out the government's reliance on fear for public suppression ("They manipulate and threaten/ With terror as a weapon") while sarcastically posing the chorus question, "Where's the revolution?/ C'mon, people, you're letting me down." Meanwhile, "The Worst Crime" spares no one in the culpability for its titular offense, lamenting "We are all charged with treason/ There is no one left to hiss." And closer "Fail" reaches the simple conclusion: "We’re f--ked."
Despite originally hailing from the U.K., both primary songwriter Martin Gore and lead singer Dave Gahan currently live in the U.S. -- "I’ve lived [in New York] for 20 years, I’ve lived in America longer that I’ve lived in England," explains Gahan -- and have found themselves not only overwhelmingly affected by the country's political climate, but indirectly involved within it. The group found themselves in headlines they could never have imagined in February when Richard Spencer, a prominent white nationalist, quipped about them being "the official band of the alt-right" -- an extreme misappropriation of Depeche Mode's music, considering the obvious message of universal empathy the group has expressed in singles like "People are People" and "Condemnation" over the years.
Billboard caught up with Gahan at his Manhattan hotel to discuss the band's virulent new album, the role music plays in public protest in 2017, and why the singer still doesn't think of music in a political way.
So should we start with the Richard Spencer question to kind of get it out of the way? Obviously he doesn’t speak for you guys, but I am curious -- is it something that happens to Depeche Mode a lot over the years, where you find both your music and your message misinterpreted or taken out of context and used for purposes you couldn’t even imagine?
Yeah. I mean, this guy gets way too much publicity already. What’s dangerous about someone like Richard Spencer is, first of all, he’s a c--t -- and he’s a very educated c--t, and that’s the scariest kind of all. I think over the years there’s been a number of times when things of ours have been misinterpreted -- either our imagery, or something where people are not quite reading between the lines.
If anything, there’s a way more sort of socialist -- working class, if you like -- industrial-sounding aesthetic to what we do. That’s where we come from. We come from the council estates of Essex, which is a really s---ty place, just 30 minutes east of London, where they stuck everybody when London was getting too overpopulated in the late '60s. So I don’t quite get what he was [saying].
I think it was one of those things he threw out there for whatever. But he’s not that type of guy -- not like the other guy, the Milo [Yiannopoulos], an attention seeker, a bit crazy obviously. I saw [Milo] on Bill Maher and I was just like, “Wow, he really is a nut job.” Those people to me aren’t so dangerous, but this guy's [Spencer] got some weight behind him. I don’t like that, and certainly he had absolutely no right to... [Pauses.] well, he has every right. He lives in a free country, and he can say what he likes. But at the same time, it was a bit disturbing. I haven’t had as many phone calls or texts from people over something like that -- friends here and in the city, and other artists who were kind of shocked and like, “What’s this?”
When you see something like that happen, are you scared, “Oh my god, people are actually going to believe this guy and think this is a thing?”
Well, my son Jimmy, who is 24, he was kind of shocked by it... He was one of the first to say, “You got to make a response immediately.” Because people read s--t -- unfortunately, as we know -- and they interpret it as being real. It’s hard these days, because you really do have to search what you’re reading and where that information came from.
I still read The New York Times every day, my son got my a subscription to The Atlantic because he said I should read that, too... On the other hand, I watch a lot of TV and I watch a lot of news, and I’m shocked quite often at how flippantly s--t is thrown out there. The cause and effect doesn’t seem to be... you watch Bill O'Reilly for 30 minutes and he says some things that make sense, and then he'll just... I don’t know. They got a lot of responsibility. They got a lot of power. And now we have a president who seems to respond to a lot of this stuff and tweet about it. It’s f--king crazy, the world we’re living in right now.
Is this the craziest political climate that you can remember living through?
Not really. It was just as crazy when I was a teenager and [Margaret] Thatcher came into power. That was the time when to me, music was way more poignant to me, and was way more important than anything I was hearing in school. It was why I walked out when I was 15 and started following The Clash and The Damned around the country. That’s what I did, with a group of friends, we went up and down the country and we would end up in these cities, and hopefully one of the bands that we latched onto were playing that night. The Clash, The Damned, Siouxsie and the Banshees...
The music spoke to me as a 14, 15-year-old kid who’s told in school you’re going to amount to nothing, quite literally. I walked out of school -- I was asked to leave school and I did, and it was music that saved my life.
Do you feel like the musical climate now is reminding you of what it was like in those days?
No. Media is way more powerful [now]. I believe that media is way more powerful than music, which is a little sad to me. I still rely on music by far, to inform me. And I don’t mean necessarily lyrically, but just to inform me of how I feel.
Media is really powerful when it’s got big responsibility. And I think what’s interesting about right now is... journalists that are out there, who are really hanging on by their skin of their teeth, because what’s happening especially here with our political climate, and what’s being fed to us -- they've got a real responsibility, real opportunity to actually rise up and actually find the truth. Speak the truth, and go really out of their way to make sure we’re reading it and hearing it and having the choice to listen to it. Because the truth is, we’re spoiled with information, and most of it is s--t.
I find myself watching TV and news and stuff, and I become kind of a zombie watching it. It’s numbing. And you kind of go, “Why the f--k am I watching this? Why am I reading this? Who even wrote this? Where’s the source"? I’m looking at the journalist, and I follow it back, and I find out where that journalist is from, is he independent, where’s he come from, who’s he written for before. I kind of follow the source now, because I have to, because I don’t trust it, sadly. But you can trust your own instinct. That’s the only thing you've really got.
This morning, I was walking out of the grocery store and there was this lady struggling with some bags. She was, I believe, an Indian woman, with the full headdress on, and she kind of looked at me like, am I going to help her, and she didn’t really want to make eye contact. Of course, I helped her. I probably looked a bit intimidating. And she just smiled at me with this smile that was like a smile of relief, and... I just felt this horrible feeling of shame and guilt came over me, I don’t even know why. She was a little afraid, and I’m guessing there’s a lot of people in this city, in the world, that are feeling that [fear] right now.
I grew up in the '70s in London and it was when the IRA was really prominent, and doing a lot of damage, and used to be on the news every night. Lette rbomb went of here, this went off there, for the cause. So I grew up in that stuff a bit and at that time of Thatcherism and conservatism, the working class were pushed aside. It’s a very similar atmosphere of fear, and at the same time anger... A lot of people in the country are obviously feeling that.
I’m sure you recorded and wrote most of the album before the election…
It was way before. We recorded during the campaign. We were recording during the time when Brexit was happening and when we finally got the news. A lot of change, a lot of "Really?"-type stuff happening. But it’s been going all around the world, and this separatism, "I've got to keep mine, and get out of my way," and all the stuff we've been hearing for years about the one percent -- "When are we going to see it trickle down?" It comes up in “Poorman” on this album.
It’s an album that is reflecting a sign of the times. And it comes across in a very social way. I don’t think of songs in a political way.
You said something similar about not listening to music in a political way inRolling Stone. I wanted to ask you what you meant by that.
It was a bit misquoted in there, slightly. Of course, some of the songs [on Spirit] have a political content lyrically, but I don’t listen to music like that. Music informs me. So if it informs you to do something or to raise a question or to check your own position about how you feel about something, great. But at the same time, it’s music and it’s there to entertain you.
So you shouldn’t have to necessarily have to subscribe to the message to be able to enjoy it?
You can interpret it in any way you like. There are songs that are quite literal on the album. “Scum” for instance, it was a lot of fun recording that song and singing it. Great lyric. But to me, I internalize that: “Hey scum, hey scum, what have you ever done for anyone?" I immediately take that in, and I ask myself that question. That’s how I perform that song... really, it’s from my own fear, like, "What the f--k have I ever done? And what am I doing? Am I really helping those around me that are less fortunate? Do I really care?" I don’t know.
I think, yeah, it definitely would. Immediately when “Where’s the Revolution” came out, I had a few people call me, “Oh, so you’re a big Bernie supporter?” Or “Obviously the song's about Trump, right?” No, I don’t think it was written about Trump. But if that’s how you want to interpret it, go ahead, be my guest. For me, the revolution -- it’s asking the question, first of all. It could be asking the question to yourself or asking the question to those around you or the world. "What are we doing to our planet? Why are we ignoring what’s obviously happening to the environment?" All that kind of stuff.
John Lennon talked about this a long time ago within a song, with the Beatles. He was being sarcastic, because it had to happen within the people, within yourselves, from yourself. And he was being sarcastic, because it was happening to him, and he was all about love and peace. And of course that’s what we all want and we all internally want to have that, both those things. We want to feel at peace with ourselves and we want to be loved.
Obviously, Depeche Mode hadn’t been an explicitly political band over the years, but you have had music that made fans feel like you're kind of speaking for them. I was curious when the first time in Depeche Mode's career where you felt, "These kids are actually projecting themselves onto us, and they feel like we’re speaking for them?"
Well there were songs like “People to People,” which was way back in 1984, which was very political. We were making songs on [1983's] Construction Time Again -- which was a very socially, almost commie album, with some of its content. “Everything counts in large amounts. The grabbing hands, grab all they can.” But to put it in a pop format though, that is palatable and sing-a-long, is kind of interesting to us, and has always been kind of interesting to do. It doesn’t always have to be gloom and doom. Sometimes the most political content is hidden.
Do you think that rock or pop music has a responsibility to reflect the times that it's made in?
I think it just does. If you’re making good art, it reflects what’s going on around you. I just think with music, it’s easier to do.
The band's 14th album, due out this Friday (Mar. 17th) on Columbia Records, sees them bracing the current political landscape in an unprecedentedly direct manner. Lead single "Where's the Revolution?" calls out the government's reliance on fear for public suppression ("They manipulate and threaten/ With terror as a weapon") while sarcastically posing the chorus question, "Where's the revolution?/ C'mon, people, you're letting me down." Meanwhile, "The Worst Crime" spares no one in the culpability for its titular offense, lamenting "We are all charged with treason/ There is no one left to hiss." And closer "Fail" reaches the simple conclusion: "We’re f--ked."
Despite originally hailing from the U.K., both primary songwriter Martin Gore and lead singer Dave Gahan currently live in the U.S. -- "I’ve lived [in New York] for 20 years, I’ve lived in America longer that I’ve lived in England," explains Gahan -- and have found themselves not only overwhelmingly affected by the country's political climate, but indirectly involved within it. The group found themselves in headlines they could never have imagined in February when Richard Spencer, a prominent white nationalist, quipped about them being "the official band of the alt-right" -- an extreme misappropriation of Depeche Mode's music, considering the obvious message of universal empathy the group has expressed in singles like "People are People" and "Condemnation" over the years.
So should we start with the Richard Spencer question to kind of get it out of the way? Obviously he doesn’t speak for you guys, but I am curious -- is it something that happens to Depeche Mode a lot over the years, where you find both your music and your message misinterpreted or taken out of context and used for purposes you couldn’t even imagine?
Yeah. I mean, this guy gets way too much publicity already. What’s dangerous about someone like Richard Spencer is, first of all, he’s a c--t -- and he’s a very educated c--t, and that’s the scariest kind of all. I think over the years there’s been a number of times when things of ours have been misinterpreted -- either our imagery, or something where people are not quite reading between the lines.
If anything, there’s a way more sort of socialist -- working class, if you like -- industrial-sounding aesthetic to what we do. That’s where we come from. We come from the council estates of Essex, which is a really s---ty place, just 30 minutes east of London, where they stuck everybody when London was getting too overpopulated in the late '60s. So I don’t quite get what he was [saying].
I think it was one of those things he threw out there for whatever. But he’s not that type of guy -- not like the other guy, the Milo [Yiannopoulos], an attention seeker, a bit crazy obviously. I saw [Milo] on Bill Maher and I was just like, “Wow, he really is a nut job.” Those people to me aren’t so dangerous, but this guy's [Spencer] got some weight behind him. I don’t like that, and certainly he had absolutely no right to... [Pauses.] well, he has every right. He lives in a free country, and he can say what he likes. But at the same time, it was a bit disturbing. I haven’t had as many phone calls or texts from people over something like that -- friends here and in the city, and other artists who were kind of shocked and like, “What’s this?”
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Well, my son Jimmy, who is 24, he was kind of shocked by it... He was one of the first to say, “You got to make a response immediately.” Because people read s--t -- unfortunately, as we know -- and they interpret it as being real. It’s hard these days, because you really do have to search what you’re reading and where that information came from.
I still read The New York Times every day, my son got my a subscription to The Atlantic because he said I should read that, too... On the other hand, I watch a lot of TV and I watch a lot of news, and I’m shocked quite often at how flippantly s--t is thrown out there. The cause and effect doesn’t seem to be... you watch Bill O'Reilly for 30 minutes and he says some things that make sense, and then he'll just... I don’t know. They got a lot of responsibility. They got a lot of power. And now we have a president who seems to respond to a lot of this stuff and tweet about it. It’s f--king crazy, the world we’re living in right now.
Is this the craziest political climate that you can remember living through?
Not really. It was just as crazy when I was a teenager and [Margaret] Thatcher came into power. That was the time when to me, music was way more poignant to me, and was way more important than anything I was hearing in school. It was why I walked out when I was 15 and started following The Clash and The Damned around the country. That’s what I did, with a group of friends, we went up and down the country and we would end up in these cities, and hopefully one of the bands that we latched onto were playing that night. The Clash, The Damned, Siouxsie and the Banshees...
The music spoke to me as a 14, 15-year-old kid who’s told in school you’re going to amount to nothing, quite literally. I walked out of school -- I was asked to leave school and I did, and it was music that saved my life.
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No. Media is way more powerful [now]. I believe that media is way more powerful than music, which is a little sad to me. I still rely on music by far, to inform me. And I don’t mean necessarily lyrically, but just to inform me of how I feel.
Media is really powerful when it’s got big responsibility. And I think what’s interesting about right now is... journalists that are out there, who are really hanging on by their skin of their teeth, because what’s happening especially here with our political climate, and what’s being fed to us -- they've got a real responsibility, real opportunity to actually rise up and actually find the truth. Speak the truth, and go really out of their way to make sure we’re reading it and hearing it and having the choice to listen to it. Because the truth is, we’re spoiled with information, and most of it is s--t.
I find myself watching TV and news and stuff, and I become kind of a zombie watching it. It’s numbing. And you kind of go, “Why the f--k am I watching this? Why am I reading this? Who even wrote this? Where’s the source"? I’m looking at the journalist, and I follow it back, and I find out where that journalist is from, is he independent, where’s he come from, who’s he written for before. I kind of follow the source now, because I have to, because I don’t trust it, sadly. But you can trust your own instinct. That’s the only thing you've really got.
This morning, I was walking out of the grocery store and there was this lady struggling with some bags. She was, I believe, an Indian woman, with the full headdress on, and she kind of looked at me like, am I going to help her, and she didn’t really want to make eye contact. Of course, I helped her. I probably looked a bit intimidating. And she just smiled at me with this smile that was like a smile of relief, and... I just felt this horrible feeling of shame and guilt came over me, I don’t even know why. She was a little afraid, and I’m guessing there’s a lot of people in this city, in the world, that are feeling that [fear] right now.
I grew up in the '70s in London and it was when the IRA was really prominent, and doing a lot of damage, and used to be on the news every night. Lette rbomb went of here, this went off there, for the cause. So I grew up in that stuff a bit and at that time of Thatcherism and conservatism, the working class were pushed aside. It’s a very similar atmosphere of fear, and at the same time anger... A lot of people in the country are obviously feeling that.
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Depeche Mode Reveal 'Spirit' Album and World Tour
It was way before. We recorded during the campaign. We were recording during the time when Brexit was happening and when we finally got the news. A lot of change, a lot of "Really?"-type stuff happening. But it’s been going all around the world, and this separatism, "I've got to keep mine, and get out of my way," and all the stuff we've been hearing for years about the one percent -- "When are we going to see it trickle down?" It comes up in “Poorman” on this album.
It’s an album that is reflecting a sign of the times. And it comes across in a very social way. I don’t think of songs in a political way.
You said something similar about not listening to music in a political way inRolling Stone. I wanted to ask you what you meant by that.
It was a bit misquoted in there, slightly. Of course, some of the songs [on Spirit] have a political content lyrically, but I don’t listen to music like that. Music informs me. So if it informs you to do something or to raise a question or to check your own position about how you feel about something, great. But at the same time, it’s music and it’s there to entertain you.
So you shouldn’t have to necessarily have to subscribe to the message to be able to enjoy it?
You can interpret it in any way you like. There are songs that are quite literal on the album. “Scum” for instance, it was a lot of fun recording that song and singing it. Great lyric. But to me, I internalize that: “Hey scum, hey scum, what have you ever done for anyone?" I immediately take that in, and I ask myself that question. That’s how I perform that song... really, it’s from my own fear, like, "What the f--k have I ever done? And what am I doing? Am I really helping those around me that are less fortunate? Do I really care?" I don’t know.
Do you think the album would've had any kind of different meaning if things had gone a different way in November?
I think, yeah, it definitely would. Immediately when “Where’s the Revolution” came out, I had a few people call me, “Oh, so you’re a big Bernie supporter?” Or “Obviously the song's about Trump, right?” No, I don’t think it was written about Trump. But if that’s how you want to interpret it, go ahead, be my guest. For me, the revolution -- it’s asking the question, first of all. It could be asking the question to yourself or asking the question to those around you or the world. "What are we doing to our planet? Why are we ignoring what’s obviously happening to the environment?" All that kind of stuff.
John Lennon talked about this a long time ago within a song, with the Beatles. He was being sarcastic, because it had to happen within the people, within yourselves, from yourself. And he was being sarcastic, because it was happening to him, and he was all about love and peace. And of course that’s what we all want and we all internally want to have that, both those things. We want to feel at peace with ourselves and we want to be loved.
Well there were songs like “People to People,” which was way back in 1984, which was very political. We were making songs on [1983's] Construction Time Again -- which was a very socially, almost commie album, with some of its content. “Everything counts in large amounts. The grabbing hands, grab all they can.” But to put it in a pop format though, that is palatable and sing-a-long, is kind of interesting to us, and has always been kind of interesting to do. It doesn’t always have to be gloom and doom. Sometimes the most political content is hidden.
Do you think that rock or pop music has a responsibility to reflect the times that it's made in?
I think it just does. If you’re making good art, it reflects what’s going on around you. I just think with music, it’s easier to do.
20170320 - On a écouté Spirit, le dernier Depeche Mode
On a écouté Spirit, le dernier Depeche Mode
Depeche mode fête ses 36 ans avec un quatorzième album somme, résolument rétro-futuriste, qui ravira les fans. Habité par la new wave, Spirit témoigne d’un regain de vitalité.
Groupe emblématique des années 80, Depeche Mode ne se renouvelle pas vraiment depuis 25 ans. Projeté au sommet le 5 octobre 1981 grâce au tube I just can’t get enough, le trio anglais ne cesse de surfer sur ce succès et celui d’Enjoy the Silence survenu en 90, mais depuis leurs albums s’enchainent et se ressemblent tout en suscitant pourtant l’intérêt. Au fil du temps, le groupe apporte ici et là quelques touches de modernité sans dénaturer leur new wave singulière. En 2017, les anglais sont toujours aussi charismatiques, preuve que leur style est universel et leur son toujours d’actualité. Ce dernier opus est un concentré de l’esprit du groupe (des claviers puissants et des revendications poétiques) mais contient surtout ce qu'ils ont fait de mieux depuis un quart de siècle !
Spirit
Le nouvel album de Depeche Mode.20170320 - Depeche Mode en live sur Twitter - La Parisienne
Depeche Mode en live sur Twitter - La Parisienne
Le réseau social au petit oiseau bleu devient une salle de concert virtuelle ce vendredi 17 mars avec la retransmission en direct du concert des Depeche Mode, depuis Berlin.Relaxnews
En guise de lancement de leur nouvel album, intitulé "Spirit", Depeche Mode avait prévu de monter sur la scène du Funkhaus de Berlin. Le groupe britannique marquera les esprits avec une diffusion en simultané sur Twitter. Début du concert à 19h30 (heure française). Les internautes visionneront le spectacle à 360° et pourront le commenter en live.
Le groupe jouera à cette adresse https://twitter.com.
L'opus "Spirit" succède à "Delta Machine", le dernier album des Depeche Mode sorti en 2013. Il s'agit du 14e opus des interprètes du légendaire "Just can't get enough".
20170320 - Le groupe Depeche Mode invité exceptionnel de Quotidien sur TMC le 21 mars
Le groupe Depeche Mode invité exceptionnel de Quotidien sur TMC le 21 mars
Evènement dans Quotidien ! Depeche Mode, le groupe culte a choisi Quotidien pour son grand retour sur le devant de la scène. À l’occasion de la sortie de leur quatorzième album Spirit, Yann Barthès reçoit le trio mythique, Martin Gore, Dave Gahan et Andy ‘Fletch’ Fletcher, pour un entretien exceptionnel et un live sur la scène de Quotidien.
L’émission sera suivie d’un concert privé diffusé en live sur la page Facebook de Quotidien : Quotidien avec Yann Barthès / @Qofficiel.
Puis à 00h30 sur l’antenne de TMC, revivez le concert privé de Depeche Mode sur le plateau de Quotidien.
Rendez-vous le mardi 21 mars dès 19h20 sur TMC.
Spirit le nouvel album du groupe britannique sera disponible le 17 mars. Découvrez le premier extrait intitulé Where’sThe Revolution.
20170320 - Depeche Mode toujours au sommet - La Croix
Depeche Mode toujours au sommet - La Croix
Le groupe britannique réussit dans son nouvel album Spirit à rester à l’avant-garde de la pop tout en s’adressant à un large public. Il met magistralement en musique l’inquiétude de notre temps.
Quand on est un groupe de pop mondialement connu, la difficulté au fil des années c’est de rester soi-même tout en évoluant. De jouer pour le plus grand nombre tout en maintenant un niveau d’exigence artistique élevé. Un équilibre complexe dans lequel Depeche Mode est passé maître, comme le prouve, une nouvelle fois, l’album Spirit (1) sorti le16 mars. Grave et dense, incroyablement maîtrisé, il fait entendre en douze chansons les inquiétudes de la maturité face à notre époque.
Des anglais aux origines modestes
Car, aujourd’hui, Depeche Mode est quinquagénaire et le trio qui le compose – Dave Gahan, Martin Gore, Andy Fletcher –, chante cet effarement du milieu de la vie, quand la révolte adolescente semble dépassée, mais qu’il est encore possible d’agir, d’influer sur le cours des choses, de défier le temps soudain compté. « Autrefois nous avions des illusions/maintenant nous n’avons plus d’excuses », chantent-ils dans un des sommets de Spirit, la ballade désenchantée The Worst Crime, au lent tempo, qui s’élève au fil des couplets jusqu’à un final sec et poignant.
De leurs débuts à Basildon, morne ville de l’Essex – où ces Anglais aux origines modestes ont pris leur envol à la fin des années 1970 sur le terreau de la musique punk et new wave –, à la sortie triomphale de leur 14e album lancé le 16 mars par un grand concert dans la mythique salle de la Funkhaus à Berlin, ils ont fait du chemin.
Ils sont passés d’un look de « boys band » aux coiffures ridicules et aux chansons un peu sautillantes de leurs débuts, à une période créative saturée de sons synthétiques jusqu’à l’excès. Puis à un son plus rock dans lequel s’entendaient l’angoisse et la rage des jeunes Britanniques des années « No Future », mais déjà domptées en des mélodies sophistiquées portées par des tempos explosifs.
Et ensuite à des années d’excès de rock stars, qui avaient fait craindre aux fans que Depeche Mode perde son talent dans la drogue et ne retrouve jamais le chemin des studios, ou alors pour simplement y parodier sa grande époque.
Un album d’une grande puissance artistique
Et voilà Spirit, album dépouillé où les émotions et les tourments, toujours audibles, sont contenus, sous-jacents, en une création sous tension d’une grande puissance artistique. Où sont passées « la spiritualité », « la révolution », s’interroge Depeche Mode.
« On recule/tournant le dos à l’histoire/s’accrochant à nos misères/nous avons perdu nos âmes », redoute Going Backwards, le morceau qui ouvre l’album. « On recule/avec nos nouvelles technologies/on peut déverser sa haine sur des consoles/et on ne sent rien au fond de soi/et on n’a rien au fond de soi », scande Dave Gahan.
Sa voix est sombre et puissante, comme la musique de Depeche Mode. Les instruments électroniques sont bien là, les distorsions de son aussi, mais au service d’une partition pop impeccable, au croisement de Kraftwerk et de David Bowie.
Une sorte de « blues de Blancs » comme seuls les groupes britanniques savent le faire entendre aujourd’hui. Et parmi les douze chansons de Spirit, un véritable diamant noir, Cover me, hypnotique montée sonore avançant lentement vers un final instrumental aux résonances virtuoses, comme le battement d’un cœur affolé.
_________________
Depeche Mode
Le groupe a été fondé en 1979 à Basildon (Essex). Sa pop synthétique en a fait un nouveau symbole de la musique britannique. Renouvelant sans cesse son inspiration, Depeche Mode a sorti 13 albums (Spirit est le 14e), et vendu plus de 100 millions de disques. Il est composé de Dave Gahan (chanteur, 54 ans), Martin Gore, (compositeur, parolier et guitariste, 55 ans) et Andy Fletcher (claviériste, 55 ans).
Cinq albums importants
Black Celebration (1986) est un premier point d’orgue, qui fait résonner avec puissance la colère des années Thatcher, avec des chansons complexes et un chant grave. Il rend hommage au compositeur Philip Glass.
Music for the Masses (1987), enregistré en France (à Suresnes), est l’album de la consécration internationale, avec la chanson Never Let Me Down Again.
Violator (1990) est un apogée pour Depeche Mode, un album innovant au plan artistique, et accessible au plus grand nombre. Ses titres les plus connus, Enjoy the Silence et Personal Jesus sont joués dans les stades.
Playing the Angel (2005) marque le retour de Depeche Mode après une éclipse, et porte la pop électronique à son meilleur.
Spirit (2017) est un album de maturité, cohérent et dense.
Nathalie Lacube(1)Spirit, un CD, Columbia/Sony, 15,99 €. En concert le 12 mai à Nice, le 29 mai à Lille, le 1er juillet à Paris (Stade de France).
vendredi 17 mars 2017
20170317 - News / Depeche Mode : 3 choses à savoir sur leur nouvel album "Spirit"
Depeche Mode : 3 choses à savoir sur leur nouvel album "Spirit"
Mis à jour le 17/03/2017 à 12H07, publié le 15/03/2017 à 16H53Par Laure Narlian @Nijikid Journaliste, responsable de la rubrique Rock-Electro-Rap de Culturebox
Dave Gahan et les siens reviennent vendredi 17 mars avec un nouvel album, "Spirit". Un disque au discours plus urgent que jamais amorcé avec le single explicite "Where's The revolution" et pour lequel ils ont souhaité sortir de leur zone de confort. Un 14e album qu'ils ont surtout hâte de jouer sur scène, durant le Global Spirit Tour qui fait 3 haltes en France en mai et juillet.Ils ont beau être à l'abri des turpitudes matérielles, Dave Gahan et Martin Gore, les deux têtes pensantes de Depeche Mode, n'en sont pas moins affectés par la marche du monde. Et notamment par l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis, où ces rejetons de la classe ouvrière anglaise qui ont connu l'ère Thatcher résident depuis plusieurs décennies. Mais aussi par le Brexit, survenu durant l'enregistrement. Ce nouvel album exude leur inquiétude et reflète le trouble général et le désenchantement actuel. Il formule aussi en filigrane l'espoir d'un sursaut collectif.1.Il souffle sur cet album un esprit d'insurrection...Je ne dirais pas que c'est un album politique, parce que je n'écoute pas la musique de façon partisane", explique Dave Gahan dans Rolling Stone. "Mais c'est clairement un album sur l'humanité et notre place sur Terre."
Envoyé en éclaireur dès le 3 février, le premier single "Where's The Revolution" a donné le la. Dans cette chanson, le groupe se demande tout haut où est passée l'idée révolutionnaire d'un esprit commun à l'humanité. "Où est la révolution ? Allez le peuple, vous me laissez tomber (...) Qui prend vos décisions, vous ou votre religion ? Votre gouvernement, votre pays ? Vos patriotes junkies ?", asticote Dave Gahan dans cet appel aux armes au refrain obsédant."Je n'aime pas trop m'aventurer sur le terrain de la politique, mais en ce moment, c'est difficile de se retenir", admet Dave Gahan dans Les Inrockuptibles. "Ceux qui détiennent le pouvoir (...) veulent imposer la peur. On devrait davantage explorer l'idée de rassemblement plutôt que celle de division", ajoute-t-il.
Ce malaise court tout du long sur ce 14e album de Depeche Mode. Sur "Going Backwards", Dave Gahan critique le retour en arrière, les "fanatiques", "la mentalité d'homme des cavernes" et le manque d'humanité. Il nous voit tous coupables sur "Worst Crime" qui appelle à passer à l'action. Sur le sans pitié "Scum", il interroge notre degré d'empathie pour les autres : "Qu'as-tu jamais fait pour quiconque ?", "Tu n'offrirais pas même tes miettes", "Tu es mort à l'intérieur".
Rebelote avec "Poorman" qui force l'auditeur à faire son examen de conscience, les passants évitant de croiser le regard d'un sans-abri grelotant dans la rue. Sur "Cover", où plane l'esprit de Bowie, expliquait Gahan à Rolling Stone, une personne envoyée sur une autre planète réalise que tout se passe hélas comme sur Terre. Et que le changement qu'il souhaite voir advenir autour de lui commence par le sien. Quant à "Fail", qui referme l'album, un titre entièrement chanté par Martin Gore et qui rappelle un peu Massive Attack, il s'agit d'un requiem, d'un poignant constat d'échec et de défaite, où aucun membre de l'humanité n'est épargné.A cet appel à l'insurrection au dehors répond une petite révolution au-dedans. Pour ses trois précédents albums, Depeche Mode avait travaillé avec le même producteur, Ben Hillier. Le confort qui en découlait commençait à faire sonner chaque album comme le précédent. Cette fois, le groupe a souhaité éviter la redite et tenter de nouvelles de choses.2.Depeche Mode a voulu se renouveler sur "Spirit"Ca s'est très bien passé avec Ben Hillier mais c'était devenu trop familier, trop évident. Il nous fallait à tous de nouveaux challenges avant que ça ne devienne ennuyeux", se souvient Dave Gahan dans les Inrockuptibles. "Quand je fais un album, je ne veux pas avoir la sensation de partir au travail."
Pour cet album enregistré entre New York et le studio de Martin Gore à Santa Barbara (Californie), les auteurs de "Personal Jesus" ont fait appel au stimulant producteur James Ford, moitié de Simian Mobile Disco, connu pour son travail pour les Arctic Monkeys (sur l'album AM), The Last Shadow Puppets, Foals et Florence & The Machine."James Ford n'est pas seulement un bon producteur, c'est aussi un super musicien. Il a donc été capable de nous guider et d'emmener nos démos à un autre niveau", soulignait Dave Gahan en octobre dernier lors de leur conférence de presse internationale à Milan.
Musicalement, la tonalité de l'album est sombre, voire glaciale. Cependant, James Ford a cherché à créer une atmosphère de live et ne s'est pas privé d'ajouter sa petite touche personnelle organique, comme la pedal steel guitar sur "Cover Me".Dès l'annonce de la sortie de leur album en octobre dernier, Dave Gahan, Martin Gore et Andrew Fletche manifestaient l'envie de présenter "Spirit" sur scène.3.Un album qu'ils ont hâte de jouer sur scène"Nous sommes bien vivants. Nous faisons toujours de la musique ensemble dont nous sommes fiers et nous avons hâte de la jouer pour le public. Collectivement, nous pensons toujours que la musique est une des seules formes d'art qui rassemble les gens."
De fait, le groupe est attendu. Plus d'un million de billets de concerts se sont déjà écoulés pour le premier volet du "Global Spirit Tour" qui sillonnera 21 pays européens et passera par Nice (le 12 mai), Lille (le 29 mai) et Paris (Stade de France le 1er Juillet). Cette fidélité du public semble galvaniser la troupe qui a commencé les répétitions à la mi-février.
Cet album marque aussi le rapprochement de Depeche Mode avec Anton Cobijn qui a réalisé dans le passé des dizaines de clips pour eux (dont "Personal Jesus"). Pour "Spirit" le réalisateur néerlandais signe toutes les photos et tous les clips du groupe, y compris les visuels de scène. Et sur ce point, il promet de se surpasser en usant notamment des dernières technologies en la matière. Cette perspective de live alléchant comporte hélas son revers. Chaque chanson étant accompagnée de visuels précis, le show est millimétré et laisse peu de place à l'improvisation."En général, nous répétons beaucoup de chansons mais une fois que nous avons bouclé le set que nous voulons, il change très peu", expliquait Dave Gahan à Milan en octobre. "Si les visuels accompagnent certaines chansons ce n'est pas par hasard."
La setlist de la tournée qui mettra à l'honneur les 12 titres de "Spirit" tout en faisant de la place aux classiques de Depeche Mode, devrait donc peu bouger. Les chansons ne seront pas interchangeables selon l'humeur ou la demande des fans. Il faudra se faire une raison.
Album "Spirit" (Columbia/Sony) sortie le 17 mars. La version deluxe comportera un disque de 5 remixes en bonus.
Depeche Mode en concert le 12 Mai à Nice, le 29 Mai à Lille et le 1er Juillet au Stade de France (Paris Saint-Denis).
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