mercredi 31 mai 2017

20170531 - Depeche Mode enflamme le stade Pierre Mauroy de Lille

VIDEOS. Depeche Mode enflamme le stade Pierre Mauroy de Lille





Suivant de près la sortie de l'album "Spirit", le groupe britannique Depeche Mode poursuit sa tournée monumentale en Europe. Dans une ambiance surchauffée, le "Global Spirit Tour" a ravi plus de 25 000 fans au stade Pierre Mauroy de Lille. France 3 Lille y était et nous livre quelques bonus.
Depeche Mode et son "Global Spirit Tour" est en concert dans les plus grandes salles françaises. Sur scène, Martin Gore, Andy Fletcher et le charismatique chanteur Dave Gahan prennent visiblement du plaisir et offrent un show grandiose à leur public. Une tournée mondiale qui passera au Stade de France le 1er juillet 2017.

Reportage : L. Levy / S. Gurak / R. Gauvin / A. Da Fonseca 
Les trois membres fondateurs de Depeche Mode ont joué, après les titres de "Spirit", leurs grands classiques pour conclure en apothéose avec "Personal Jesus".


Trente-six ans de carrière depuis leur premier tube, des dizaines de millions d’albums vendus, Depeche Mode est toujours au rendez-vous pour ses fans. Aucune scène ne résiste au trio britannique électro-pop. Généreux et puissants ils lancent leur "So Much Love" efficace.

Loin du silence et de l'isolement, le public s'est aussi délecté du tube sorti en 1990 "Enjoy the silence". 

Depeche Mode n'a jamais laissé tomber ses fans et inversement comme le prouve cet extrait de "Never Let me down again".

Chaque concert du "Global Spirit Tour" est un moment de joie intense partagé entre les trois musiciens et leur public fidèle. Modeste et pudique, Dave Gahan dit simplement "J'ai eu la chance de rencontrer ce groupe et de faire partie de cette histoire, et puis voilà...".
Source : VIDEOS. Depeche Mode enflamme le stade Pierre Mauroy de Lille

lundi 15 mai 2017

20170515 - Les Inrocks - Nommé CM de Depeche Mode, Tony Hawk joue le fanboy avec Trent Reznor

Les Inrocks - Nommé CM de Depeche Mode, Tony Hawk joue le fanboy avec Trent Reznor



Depeche Mode laisse ses fans gérer sa page Facebook pendant un an. Le 10 mai dernier, le skateur pro américain était derrière leur compte officiel et a partagé un message fort de Trent Reznor au sujet du groupe anglais.
En pleine tournée pour leur nouvel album Spirit, sorti en mars dernier, les membres de Depeche Mode souhaitent se rapprocher de leur communauté et pas seulement grâce aux concerts. Il y deux mois, le groupe a lancé un concours pour permettre à un fan par jour de gérer leur page Facebook. Pendant un an, une personne différente aura le droit de publier au nom de Depeche Mode sur le fameux réseau social, rapporte le magazine SPIN

Mais mercredi 10 mai, ce n’est pas un anonyme qui a eu la chance d’investir la page officielle de Depeche Mode, mais un champion de skate de renommée internationale : Tony Hawk.

 
 
Hi, I’m Tony Hawk, Pro Skater (but please don’t call me THPS haha). I’ve been a fan of Depeche Mode since hearing “Just…

Posted by Depeche Mode on Wednesday, May 10, 2017
Le sportif professionnel a profité de son nouveau statut de community manager temporaire pour partager un mail que lui a envoyé Trent Reznor, leader de Nine Inch Nails (NIN), au sujet du trio britannique. Dans son post, il avoue que l’album de NIN, Pretty Hate Machine (1989) a changé sa vie avant d’expliquer : “Quand on m’a demandé de gérer la page de Depeche Mode, j’espérais que Trent pourrait contribuer.” Il poursuit :

Sans DM (Depeche Mode) et NIN, je serais perdue dans l’océan de l’ignorance à confondre electronia et musique industrielle, pendant mes années de formation. Tous deux ont continué à livrer quelques unes des meilleurs chansons de notre génération.
Une correspondance émouvante entre le skateur et le leader de Nine Inch Nails, Trent Reznor.

Dans cette correspondance, Tony Hawk révèle que Trent Reznor et lui-même affectionnent tout particulièrement Black Celebration, le cinquième disque de Depeche Mode. Le fondateur de Nine Inch Nails raconte comment sa vie a changé, l’été 1986, alors qu’il venait d’abandonner l’université et vivait à Cleveland “essayant de se faire ne place sur la scène locale.” Il se souvent d’une soirée qui l’a énormément marqué lors d’un concert de Depeche Mode à l’amphithéâtre du centre musical de Blossom, pendant le Black Celebration Tour. “J’ai pensé à cette nuit encore de nombreuses années plus tard,” confie-t-il. Ce show l’a grandement inspiré pour écrire un de ses albums les plus importants de sa carrière : Pretty Hate Machine, celui que préfère Tony Hawk.

C’était la nuit d’été parfaite, et j’étais pile à l’endroit où je sentais que je devais être. La musique, l’énergie, le public, la connexion…. C’était spirituel et franchement magique. J’ai quitté le concert reconnaissant, humble, plein d’énergie, concentré et émerveillé par la force de la musique. Et j’ai commencé à écrire ce qui pourrait devenir Pretty Hate Machine.
 
Pretty Hate Machine changed my life. I knew immediately that NIN would play a pivotal role in the soundtrack of my life….

Posted by Depeche Mode on Wednesday, May 10, 2017
Dans la foulée, le skateur professionnel a publié une vidéo de ses performances avec en fond sonore, le titre Never Let Me Down Again extrait de Music for the Masses, album paru en 1987, malheureusement illisible sur l’internet français. Tony Hawk a également partagé un commentaire de la chanteuse Amanda Palmer sur Depeche Mode et leur influence sur sa musique, à regarder juste ici.

Comme quoi, même les célébrités sont des groupies invétérées.

Avis Pimpf : Je connais Tony Hawk que de nom  mais Depeche Mode et Trent Reznor / Nine Inch Nails ,( je n'oublie pas Alan Wilder / Recoil) font partie de mes artistes favoris. De savoir que Trent revendique ainsi ouvertement que DM fait partie de ses inspirations c'est top pour moi  il y a une certaine logique en somme :)

dimanche 7 mai 2017

20170507 - Hier soir à Stockholm… Depeche Mode

Hier soir à Stockholm… Depeche Mode




David Gahan du groupe Depeche sur la scène de la Friends Arena de Stockholm. TT News Agency/Reuters

Hier soir à Stockholm… Depeche Mode

Paris Match||Mis à jour le 

Le groupe de Dave Gahan et Martin L. Gore donnait le coup d’envoi de son «Global Spirit tour» dans la capitale suédoise. Nous y étions.
Il y a quatre ans, c’est en France que Depeche Mode avait décidé de lancer sa tournée mondiale. Cette fois, Dave Gahan, Martin L. Gore et Fletch ont pris leur quartier à Stockholm au sein de l’immense Friends Arena, un stade de foot couvert, pouvant accueillir près de 50 000 personnes. A 21h précises, les lumières s’éteignent pour laisser place à une vidéo projetée sur l’écran de fond de scène reprenant la pochette de «Spirit» dernier album en date du trio. Martin L. Gore lance les premières notes de «Going Backwards» dans une pénombre volontaire, avant que la foule ne découvre Dave Gahan perché au-dessus des musiciens.

 


Démarrage en douceur donc, avec un son métallique qui manque clairement de puissance. Gahan rejoint ses complices sur le devant de la scène, tombe sa veste pailletée, avant d’attaquer «So much love» qui souffre pareillement d’un manque cruel de dynamique. Les visuels et les vidéos tout en noir et blanc ne font qu’accentuer cette froideur, prolongée avec la chanson «Barrel of a gun» - pas franchement évidente pour faire chavirer les foules.



Sentant cette moiteur dans la salle, Gahan se démultiplie pour embarquer le public avec lui : alternant pas de danses sexy et combats avec son pied de micro, il se déhanche d’un bout à l’autre du stade pour mieux partir au combat. Armé de sa guitare en forme d’étoile, Martin. L. Gore n’a pourtant pas l’air de paniquer. Car dès la quatrième chanson, la situation s’améliore grandement. Les écrans adoptent la couleur permettant de mieux voir ce qu'il se passe sur scène. «In your room» sera le premier grand moment de la soirée. Conçu comme une montée en puissance, le titre permet de renouer avec l’immense Depeche Mode des années 90, ce groupe fracturé, tout en excès, créant une relation quasi-mystique avec son public.

L’impression de puissance sera accentuée avec le titre suivant «Word in my eyes» qui permet enfin à la foule de rugir. Pour «Cover Me» Dave Gahan utilise l’immense avancée qui fend la foule afin de mieux faire participer les Suédois. Mais la claque qui arrive va définitivement faire basculer le show. Gahan sort de scène laissant la place de chanteur à son complice le temps de deux morceaux. Ce sera d’abord «Home», tiré du crépusculaire «Ultra» puis «A question of lust» chanté à l’unisson avec les spectateurs, dans une version piano / voix.



Une version extatique de "Enjoy the Silence"

Après ce climax, Depeche Mode revient à «Spirit», histoire de faire redescendre un peu l’ambiance. Le contraste entre titres récents peu joués encore et hymnes des années 80 / 90 est saisissant. La foule ne réagit que sur les antiquités et se montre plutôt de marbre sur les nouveautés. Est-ce là une manière de transformer Depeche Mode en dinosaure de la pop ? L’autoroute à tubes qui démarre va encore plus accentuer ce sentiment.

Durant les dernières 45 minutes, Depeche Mode aligne une série de hits qui vont faire danser le stade dans une ambiance digne d’une finale de coupe de monde. Plus besoin d’artifice, de vidéos ou d’écrans géants. Les 50 000 spectateurs rugissent sur «Everything Counts», enchaîné avec le trop rare «Stripped». Deux coups de massue ensuite : une version extatique de «Enjoy the Silence» et un «Never let me down again» rugissant. Nostalgie, quand tu nous tiens… Le groupe sort de scène au bout d’une heure et demie de concert. Pour revenir avec un long rappel unique.

Il y aura notamment la ballade «Somebody», madeleine des années 80, chanté par un Martin L. Gore ému. Puis une reprise un peu convenue du «Heroes»  de David Bowie. Avant de conclure les débats sur «Personal Jesus», plus pertinent que jamais en cette époque trouble. En deux heures, Depeche Mode a donc fait souffler un grand froid sur Stockholm avant de mettre la machine en marche et de se muer en véritable groupe de stade, prêt à réchauffer la planète pop. Si scéniquement le show semble plus taillé pour les salles comme Bercy, le répertoire, lui, est clairement destiné aux foules. «Music for the masses» était le titre d’un album de 1987. Trente ans plus tard, Depeche Mode y est plus que jamais parvenu.

En concert en France le 12 mai à Nice (stade Charles Ehrmann), le 29 à Lille (stade Mauroy) et le 1er juillet à Paris (Stade de France)

Set list du 5 mai, Stockholm, Friends Arena

1/ Going backwards
 2/ So much love
 3/ Barrel of a gun
 4/ A pain that I’m used to
 5/ Corrupt
 6/ In your room
 7/ World in my eyes
 8/ Cover me
 9/ Home
 10/ A question of lust
 11/ Poison heart
 12/ Where’s the revolution
 13/ Wrong
 14/ Everything Counts
 15/ Stripped
 16/ Enjoy the silence
 17/ Never let me down again
 18/ Somebody
 19/ Walking in my shoes
 20/ Heroes
 21/ I feel you
 22/ Personal Jesus

mercredi 3 mai 2017

20170503 - Musique Depeche Mode s'engage contre la haine - Vsd

Musique Depeche Mode s'engage contre la haine - Vsd




Revenu de l'enfer, le trio sort un album quasi engagé avant de triompher dans des stades à leur démesure.

Au début des années quatre-vingt, ils n’étaient sans doute pas nombreux à prédire un tel avenir à Depeche Mode, un groupe anglais né avec la mode de la pop synthétique et porté par quelques hits particulièrement bien troussés pour se déhancher : Just Can’t Get Enough, Master And Servant… Ils ont vendu 100 millions d’albums et leur venue en ville met désormais en ébullition l’un des plus vastes palaces parisiens, le Peninsula. Un étage leur est même réservé, où, après avoir montré plusieurs fois patte blanche, on peut s’entretenir avec l’un des musiciens. Il est vrai que les trois dates françaises de l’été s’annoncent comme événementielles et que le nouvel album, « Spirit », flirte avec une thématique bien à propos en cette époque di fficile : notre destinée.
C’est avec le charismatique Martin Gore, guitariste et principal artisan des chansons de Depeche Mode, que nous nous entretenons. « J’ai écrit Where’s The Revolution avant l’élection de Donald Trump et le Brexit, deux choses que je n’aurais jamais imaginées, même s’il existait de nombreux signes avant-coureurs. Ces deux événements récents m’ont déconcerté, mais je pourrais aussi évoquer la crise en Syrie ou ce Moyen- Orient qui ne cesse de s’e ffondrer. People Are People était aussi politique, je m’interrogeais sur ce qui pouvait bien nourrir la haine entre des peuples. Dans New Dress, je m’inquiétais sur l’importance démesurée de la mort d’une princesse qui obscurcissait tout le reste. La frustration et la colère que des gens peuvent avoir vont souvent dans une mauvaise direction, le populisme excessif est dangereux. Le système doit changer, oui, mais cela doit-il passer par des émeutes dans la rue ? Non. Ce serait criminel pour un groupe comme nous d’ignorer tout cela. »
Depeche Mode n’a jamais voulu faire carrière, Dave et Martin ont d’ailleurs passé des années dans le brouillard, opiacé pour le premier, éthylique pour le second. Mais s’ils sont devenus l’un des groupes les plus importants du monde, c’est grâce à la qualité de leurs propositions, et aussi peut-être de cette évidence : les chansons qui comptent ne peuvent ignorer leur époque. Elles en témoignent.
En concert le 12 mai à Nice (06), le 29 à Villeneuve-d'Ascq (59) et le 1er juillet au Stade de France à Saint-Denis (93).
Par Christian Eudeline